Évaluation des principaux besoins pour le secteur subaquatique
Contexte et Mission : En 2010, l’AAIP a mené une mission au Bénin pour évaluer les besoins du secteur subaquatique des sapeurs-pompiers. Cette mission visait à identifier les lacunes matérielles et les besoins en formation des pompiers béninois dans un environnement où les risques liés à l’eau sont très élevés. Cette rencontre fut le fruit d’une collaboration entre Claude LETT, président de l’AAIP, et le colonel Amousou, responsable du Groupement National des sapeurs-pompiers du Bénin.
Participants : Deux membres de l’AAIP, Didier Bayon (Vice-président) et Raphaël Provo (spécialiste en analyse des besoins aquatiques), se sont rendus à Cotonou, capitale économique du Bénin, du 1er au 7 novembre 2010. Leur mission comprenait :
- Une analyse de faisabilité financière pour une intervention de l’AAIP.
- Une évaluation des besoins spécifiques en formation subaquatique et en équipement.
Rencontre et Analyse : Dès leur arrivée, les représentants de l’AAIP ont été accueillis chaleureusement par Lazarre Koukoui, chef de centre de la caserne principale de Saint-Jean. Une réunion avec le lieutenant-colonel Ahodi, adjoint au directeur des pompiers, a permis de définir trois axes prioritaires :
- La mise à niveau des référents en secourisme et des conducteurs de pompes.
- L’amélioration des compétences en interventions subaquatiques.
- Les besoins en matériel adapté aux interventions.
Constat sur le Terrain : La région de Cotonou, bordée de lagunes, expose la population à des risques importants de noyades. Bien que le centre de Saint-Jean dispose de cinq équipements de plongée, ceux-ci sont insuffisants et le personnel manque de formation appropriée pour les utiliser efficacement. Les interventions sont souvent réalisées avec des équipements bricolés, ce qui limite l’efficacité des secours.
Conclusion et Perspectives : À l’issue de cette mission, un rapport détaillé a été remis à la direction des pompiers du Bénin. L’AAIP a pu observer le manque criant de matériel et de formation. Bien que la pauvreté soit palpable, les habitants font preuve de résilience. Une prochaine mission de l’AAIP, visant à fournir une aide concrète en formation et matériel, est envisagée, sous réserve de financement.